25/11/2013
La crise d'épilepsie
L’épilepsie est une maladie peu connue. Les crises d’épilepsies, à distinguer de la maladie, sont fréquentes. On dit que 5% de la population mondiale peut potentiellement faire une crise à n’importe quel moment.
Aussi, l’épilepsie devient une maladie lorsque l’on fait des crises à répétition. C’est la maladie neurologique la plus fréquente. Mais une « unique » crise d’épilepsie peut survenir à n’importe quel moment et dans n’importe quelles conditions (assis, en marchant, en voiture, etc.) C’est pour cela qu’elle est dangereuse. Que se passe-t-il dans le cerveau à ce moment ? Il s’agit de l’expression du disfonctionnement momentané de tout ou partie du cerveau, qui se met à envoyer des quantités massives de signaux électriques au corps à cause d’une surcharge électrique. C’est donc le symptôme d’un trouble neurologique.
Différentes catégories d'épilepsie
On classe les crises dans deux catégories différentes, plus ou moins bégnines : les crises partielles qui ne concernent qu’une ou plusieurs parties du cerveau, et les crises généralisées qui touchent l’ensemble du cortex cérébral.
On peut ensuite ranger ces crises dans 3 familles :
- Les épilepsies symptomatiques
- Les épilepsies idiopathiques
- Les épilepsies cryptogéniques
Les premières, les crises symptomatiques, sont le résultat d’une lésion au cerveau provoquée par un problème physiologique, une malformation ou un élément extérieur comme un traumatisme crânien. Malformation, tumeur, AVC, naissance particulière, infection du système nerveux…les origines d’une lésion cérébrale sont nombreuses.
Les épilepsies idiopathiques concernent les personnes qui n’ont pas de lésion cérébrale et dont l’origine de l’épilepsie n’arrive pas à être identifiée ni même suspectée. Cela peut survenir en cas de dérèglement hormonal comme la puberté. L’origine peut également être génétique. L’épilepsie n’est pas pour autant une maladie qui se transmet génétiquement, mais certains cas de transmission génétiques ont été observés pour un faible pourcentage des malades atteints.
Enfin, les crises d’épilepsies cryptogéniques représentent 30% de la population atteinte. On parle de cette forme de d’épilepsie quand on suspecte une cause particulière qui engendrerait les crises mais que les moyens techniques empêchent de définir. Concrètement, on ne peut pas établir le diagnostic à 100%. Cette catégorie de crise est en diminution grâce à l’évolution des techniques médicales.
Comment réagir si vous êtes témoin d'une crise d'épilepsie ?
Les crises d’épilepsies, suivant leur forme, peuvent être très impressionnantes pour l’entourage. Il faut néanmoins savoir qu’elles ne sont pas mortelles pour les victimes. C’est la situation dans laquelle se trouvent les personnes atteintes qui rend la crise dangereuse (proximité avec des objets tranchants ; conduite de voiture, etc…). On ne peut pas empêcher une crise qui se déclare, rien ne l’arrêtera.
Le meilleur comportement à adopter est donc de sécuriser l’endroit dans laquelle la personne se trouve afin de limiter les blessures, puis de la rassurer à la fin de la crise et de la mettre en position latérale de sécurité si elle perd conscience.
Sachez également que contrairement aux idées reçues, les épileptiques n’avalent pas ou extrêmement rarement leur langue. N’essayez pas de la rattraper ; vous risquez une très violente morsure.
Enfin, terminons sur une note positive. Ces crises peuvent révéler des talents…Comme l’atteste cette vidéo publiée sur RTL d’un jeune américain. Après avoir été victime d’une commotion cérébrale et de plusieurs crises d’épilepsie, il s’est retrouvé capable de jouer de 13 instruments de musique différents alors qu’il n’en avait jamais joué auparavant… Pourquoi, comment ? Des explications prennent forme mais le mystère demeure… Le cerveau est l’organe que l’on connaît le moins !
12:49 Publié dans Actualités, Santé | Tags : epilepsie | Lien permanent | Commentaires (0)
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