11/04/2014
La mononucléose ou maladie du baiser
La mononucléose, souvent appelé "mono", se réfère à un groupe de symptômes habituellement causés par le virus Epstein-Barr (EBV). Elle se déclare généralement chez les adolescents mais vous pouvez en être atteint à n'importe quel âge. Le virus se transmet par la salive, ce qui explique pourquoi certaines personnes l'appellent la maladie du baiser.
Les personnes atteintes présentent souvent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques enflés, une fatigue importante et des maux de gorge qui ressemblent à l'angine. La plupart du temps, la mononucléose est une maladie bénigne qui disparait en quelques mois.
Le virus d'Epstein-Barr, responsable de la mononucléose, fait partie de la famille des herpès. C'est l'un des virus infectant l'homme les plus courants dans le monde.
Le virus se transmet par contact direct avec la salive d'une personne infectée. Il ne peut pas se propager par contact sanguin. Ainsi, vous pouvez être exposé au virus si vous vous trouvez à proximité immédiate d'un malade qui tousse ou qui éternue, ou bien en embrassant ou en partageant de la nourriture ou des boissons avec quelqu'un qui est atteint par la mononucléose. Entre le contact avec le virus et l'apparition des symptômes, il faut généralement compter quatre à huit semaines.
- Chez les enfants, l'infection est asymptômatique et passe souvent inaperçue.
- Chez les adolescents et les adultes, les symptômes sont présents dans 35 à 50 % des cas.
Les facteurs de risque
Certaines personnes ont plus de risques de développer cette maladie que les autres, de par leur âge et leur environnement social :
- les jeunes âgés de 15 et 25
- les étudiants
- les infirmières et le personnel soignant
- les personnes immunodéficientes
De manière générale, toute personne régulièrement en contact avec un grand nombre de personnes, a plus de risques de développer la "mono". C'est pourquoi les lycéens et les étudiants sont souvent infectés .
Les symptômes de la mononucléose
Comme nous l'avons vu, la période d'incubation du virus est de quatre à six semaines. Les symptômes de la mononucléose durent généralement un à deux mois ; très rarement plus de quatre mois. Ils incluent :
- fièvre
- maux de gorge
- gonflement des ganglions lymphatiques dans le cou et les aisselles
- mal de tête
- forte fatigue
- faiblesse musculaire
- amygdales enflées
- sueurs nocturnes
Le diagnostic de la mononucléose n'est pas toujours facile. Il est assez compliqué de la distinguer d'autres virus comme la grippe ou l'angine. Si vos symptômes ne s'améliorent pas après une ou deux semaines de traitement, consultez votre médecin.
Le diagnostic
Un médecin détecte généralement une mononucléose grâce à la présence d'une fièvre agrémentée d'un mal de gorge et de la présence de ganglions enflés. L'âge du patient est également un bon indicateur puisque la mononucléose touche davantage les adolescents. Des tests sanguins peuvent être effectués pour confirmer le diagnostic.
Le traitement de la mononucléose
Il n'existe aucun traitement connu pour soigner la mononucléose, il n'existe aucun médicament ou vaccin. Cependant, le médecin peut prescrire des antipyrétiques contre la fièvre et des corticoïdes pour réduire l'inflammation de la gorge et les amygdales. Les symptômes disparaissent habituellement tout seul un ou deux mois après leur apparition.
16:22 Publié dans Santé | Tags : mononucléose, maladie, santé | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2014
La méningite
Le cerveau et la moelle épinière sont protégés par une membrane constituée de 3 couches : les méninges. La méninge la plus externe est appelée la dure-mère, la méninge intermédiaire se nomme l'arachnoïde. Celle située le plus en profondeur est appelée la pie-mère. L'espace entre la pie-mère et l'arachnoïde renferme un liquide vital : le liquide cérébro-spinal également appelé liquide céphalo-rachidien. Il permet d'amortir les chocs extérieurs pouvant nuire au cerveau en les absorbant. En cas de méningite, ce liquide s'infecte et provoque l'inflammation des méninges : c'est la méningite.
Les symptômes de la méningite
Fièvre, raideur importante de la nuque, sensibilité à la lumière, vomissements : voici les principaux symptômes de la méningite, pouvant apparaître de manière plus ou moins brutale. La méningite est une maladie qui fait peur, et pour cause : dans certains cas rares mais graves, elle emporte ses victimes en quelques heures. Pour être tout à fait correct, on parle d'ailleurs davantage des méningites que de la méningite. Explications...
Les cas de méningites les plus courantes (80 % des cas) sont virales, sans grande gravité et guérissent spontanément. La méningite virale ne laisse généralement pas de séquelle et ressemble à une grippe. Dans certains cas, les symptômes sont si faibles que le patient ne consulte pas et la maladie n'est pas diagnostiquée. Il convient tout de même de consulter le médecin en cas de symptômes préoccupants.
La méningite foudroyante
En revanche, les méningites bactériennes (20 % des victimes) sont extrêmement graves et nécessitent une prise en charge médicale d'extrême urgence. Les méningocoques, bactéries humaines présentent naturellement dans la région du rhino-pharynx, sont responsables de la majorité des méningites bactériennes en colonisant le liquide cérébro-spinal. Ils atteignent les méninges à de très rares occasions (état de fatigue ou de faiblesse important par exemple). Dans certains cas, les germes parviennent à atteindre le sang pour une raison inconnue. Ils parviennent de cette manière à atteindre les méninges et provoquent dans la foulée une septicémie (infection du sang), emportant l'individu en moins de 24 heures s'il n'est pas pris en charge très rapidement. La septicémie est encore plus grave que la méningite.
Les méningites bactériennes peuvent également être provoquées par 2 autres types de germes : les pneumocoques (responsables des pneumonies) et les Haemophilus influenzae (généralement responsables d'otites, pharyngites, sinusites...).
La prise d'antibiotique en urgence permet de sauver la personne atteinte.
16:39 Publié dans Santé | Tags : santé, maladie, méningite | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2013
L'AVC ou accident vasculaire cérébral
L'AVC en quelques chiffres
L'accident vasculaire cérébral est la troisième cause de décès en France, juste après les cancers et les maladies cardiaques. Il s'agit également de la première cause de mortalité chez les femmes. En France en 2008, on comptait un accident neuro-vasculaire toutes les 4 minutes ! Bien heureusement, le décès n'est pas la seule issue de l'AVC. Un patient qui a subi un accident vasculaire cérébral pourra très bien s'en remettre s'il a été rapidement pris en charge.
11:42 Publié dans Santé | Tags : avc, maladie | Lien permanent | Commentaires (0)